Login

PHYTOS, ENGRAIS Bonnes pratiques en preuves

Grâce aux résultats pluriannuels issus de la mobilisation des quatre-vingts coopératives de son réseau, l'union InVivo démontre sa capacité à réduire l'impact des intrants sur l'environnement.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Post Grenelle oblige, la cinquième édition du rapport RQES (pour rentabilité, qualité, environnement et sécurité) du réseau agrofourniture d'InVivo prend, cette année, une tonalité particulière. Car si depuis plusieurs campagnes les techniciens et conseillers des coopératives adhérentes s'évertuent à tester et accompagner l'évolution des pratiques des agriculteurs en matière de fertilisation et de protection des cultures, ils ont aujourd'hui le recul suffisant pour prouver que ce travail est en phase avec les exigences d'une agriculture écologique et productive prônée par le Grenelle de l'environnement.

1 200 conseillers experts des OAD

Le premier levier nécessaire à ces changements d'habitude est la conception et la diffusion d'outils d'aide à la décision (OAD). Le plan prévisionnel de fumure Epiclès et les outils de pilotage Ramsès II et Farmstar permettent, par exemple, depuis longtemps de mieux raisonner les apports d'azote. Côté phytos, Sépale + optimise les décisions de traitements fongicides en saison sur blé. Et, plus récemment, Phytnès recherche la solution de protection la plus adaptée au contexte de la parcelle, qu'elle soit chimique, biologique ou mécanique. « 55 % des coopératives membres de notre réseau sont utilisatrices de ces OAD », précise Thierry Darbin, responsable du département services d'InVivo.

Mais ces outils ne seraient rien sans les conseils qui les accompagnent. InVivo se targue ainsi d'avoir à son actif plus de 1 200 conseillers sur ces OAD. Ceux-ci sont également chargés de promouvoir les leviers agronomiques qui permettent d'ajuster les apports d'intrants.

Mesure des impacts environnementaux

L'expérimentation fait par ailleurs partie des stratégies d'optimisation du réseau InVivo qui a réalisé l'an passé 914 essais, aussi bien en fertilisation qu'en semences et en protection des cultures. Près de 700 essais concernent cette dernière activité, dont 554 en grandes cultures, 60 en vigne, 33 en productions légumières et 21 en arboriculture. « En 2009, 51 de nos essais étaient dédiés à tester des alternatives au tout chimique », ajoute Bernard Pons, responsable du département agronomique d'InVivo.

Enfin, le réseau InVivo va à présent plus loin pour mesurer les impacts environnementaux des pratiques culturales. Dix-sept coopératives sont ainsi membres du Club expert agriculture durable du réseau et permettent le suivi de 900 000 ha grâce à une batterie d'indicateurs environnementaux. « La mise en commun de nos résultats montre que sur les exploitations suivies par les Coops InVivo, les résultats sont bien meilleurs que les références nationales », insiste Bernard Raynaud, directeur de la division agriculture durable et développement d'InVivo.

Laurent Caillaud

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement